La rue a bougé. Les enfants du CSC, las d’attendre un hypothétique sursaut des siens, voir un miracle du ciel, ont fini par déchanter. Et à manifester leur courroux ! Ils étaient très nombreux à investir les grandes artères de l’antique Cirta pour hurler leur ras-le-bol et exiger une expertise en profondeur de la maison verte. Et force est de constater, il y a urgence. Le CSC a fini par glisser dangereusement dans la zone rouge au grand désespoir d’une galerie engagée et qui n’abandonne jamais son club attitré. Une galerie qui n’arrive pas à comprendre le mal qui ronge le club d’autant que tout a été mis en oeuvre pour assurer une bonne saison footbalistique. Il se trouve que la méthode de l’actionnaire majoritaire, le groupe TAL en l’occurrence, est discutée et discutable dans la mesure où les nombreux changements opérés à la tête de la direction et du staff technique n’ont rien apporté de probant. Mieux, le doute a fini par gagner du terrain et tout le monde se trouve dans l’incapacité de trouver les réponses. Même TAL a fini par céder à cette sinistrose en affichant son intention de céder ses parts. Une autre société, filiale de Sonatrach est annoncée comme future propriétaire du club. Cela ne semble en aucun soulager les Sanafir, lesquels demandent une intervention chirurgicale à même de sauver la maison clubiste. Et c’est désormais, les autorités locales, le wali plus exactement, qui sont mandatées par les supporters pour traduire leurs préoccupations en intervenant auprès des décideurs de Sonatrach. Mais qu’à cela ne tienne, il est notoirement connu et établi que la piste Soussou est la plus partagée, la plus évoquée pour espérer un sauvetage du club. L’ex- patron du CSC jouit encore d’une aura indiscutable au sein des supporters du club et tout laisse penser que son retour aux commandes du club est désormais une affaire de bon timing.
R.S