Six directeurs généraux ont déjà été consommés par l’actionnaire majoritaire, groupe TAL, depuis sa prise de contrôle totale du CSC le 5 décembre 2012, et la compagnie aérienne ne s’arrête pas là.
Elle vient de mettre à la porte Harkati qui, pour l’info, a dirigé les affaires administratives du CSC pour la période de 35 jours ! Un signe clair que le groupe TAL gère la situation du club à la légère. En fin de compte, elle a désigné, mercredi dernier, Abdelkrim Hamiti comme nouveau directeur général du CSC, le 7e de la liste, après les Makroud, Fersadou, Boulhabib, Bentoubal, Haddad et le dernier Harkati, fraîchement liquidé.
Il faut dire que ce mode opératoire hasardeux montre une fois de plus qu’investir dans le foot est mal programmé par la compagnie filière du groupe pétrolier Sonatrach, en l’absence d’un vrai projet sportif et surtout d’une bonne gestion après plus de 3 ans à la tête de l’équipe, sans parler de la communication catastrophique du groupe TAL, qui, apparemment, ignore qu’il existe des «communiqués de presse» ou simplement des conférences avec les médias ! Pour au moins expliquer les diverses décisions prisent ces trois dernières saisons.
Mais avec l’arrivée de 2016, l’ère Tassili Airlines va peut-être prendre fin. D’après certaines sources, TAL serait sur le point de vendre ses actions à une autre entreprise nationale spécialisée dans les puits de pétrole, une information qui réjouit la majorité des Sanafir très en colère. Ces derniers ont organisé avant-hier une marche pacifique au centre- ville et près de 1000 supporters se sont déplacés au siège de l’APW, où quelques représentants ont rencontré les autorités locales, pour se plaindre de la situation dangereuse dans laquelle se trouve le CSC et les inciter à intervenir.
A. Henine